Pouillot Véloce (Phylloscopus collybita)

Le pouillot le plus répandu... En Limousin, quelques individus restent en hiver, très peu nombreux, surtout en milieu urbain... Les autres filent vers des régions plus clémentes...

Lors du passage prénuptial, les chants résonnent de tous côtés, émis aussi bien par les futurs occupants des lieux que pas leurs congénères en halte migratoire... Ce phénomène est assez précoce, généralement en mars, parfois spectaculaire tant la densité d'oiseaux est forte sur un secteur limité... J'ai été témoin de la même abondance, toujours en mars, mais en Israël, dans tout le pays... Par contre, pas de chanteurs...

L'espèce occupe des milieux très divers, pourvu qu'il y ait des arbres et du feuillage, souvent avec un couvert et un sous-bois assez épais... Même si les résineux et les bosquets ne sont pas délaissés, j'ai noté un goût assez prononcé pour les boisements proches de l'eau, tels que les bois en queue d'étang par exemple... Mais en définitive, l'espèce est présente partout pourvu qu'il y ait des arbres...

Le chant est élémentaire : une note égrenée à intervalles réguliers sur un mode éminemment monotone... Pas de riques de confusion...

Après la reproduction, les pouillots véloces constituent le gros des troupes d'oiseaux de la même famille qui chassent les insectes dans les lisières ensoleillées, le plus souvent au bord de l'eau... On est alors en septembre et bientôt ne resteront que quelques irréductibles, dont il a déjà été question en début d'article...

Comme pour les espèces communes, je m'aperçois que j'ai été bien négligeant pour la photographie et que je n'ai pas grand chose... On ne voit pas toujours très bien ce qu'on a sous le nez tous les jours... C'est irritant à l'heure des bilans...