Indiscutablement le plus commun des chevaliers en Limousin... On le rencontre principalement lors des passages migratoires, en fin de printemps et en fin d'été - début d'automne, mais aussi, moins fréquemment en hivernage...
Il peut apparaître n'importe où pourvu qu'il y ait de l'eau : lacs, étangs, rivières rapides ou calmes, et même sur les bords d'une simple flaque dans un pré... Il m'est arrivé, principalement au passage postnuptial, de voir jusqu'à une dizaine d'oiseaux ensemble, alignés sur une rive...
Il va de soi que si l'espèce est plutôt commune en Limousin, elle est abondante partout ailleurs !... Je l'ai observée en grand nombre dans les Highlands écossais, au mois de mai... Difficile de déterminer le statut des oiseaux qui pour la plupart occupaient les rivages des lochs...
Le chevalier guignette présente au premier coup d'oeil une silhouette assez râblée, impression due principalement à ses courtes pattes... La tache blanche en forme de V inversé qui s'insère dans le plumage brun au niveau des épaules est un indice déterminant pour les profanes...
Peu farouche et assez facile à approcher... Presque toujours en mouvement...
Toutes les photos de l'article montrent des adultes nuptiaux reconnaissables aux marques sombres de leurs couvertures...
Des représentants de cette espèce se reproduisent en France, le long de certains cours d'eau, souvent rapides et rocheux... Jamais rencontré pour ma part dans ce contexte...