Drôle de nom... Jamais vu cette fauvette dans un jardin... On aurait dû l'appeler "fauvettes des arbres"... En effet, elle arrive d'Afrique tardivement et s'installe au coeur du feuillage déjà épais, souvent assez haut dans les branches... Dans la région, je la contacte fin mai pour les observations les plus précoces, principalement dans les taillis de châtaigniers et les lisières, parfois dans des bosquets épargnés par les coupes ou dans des friches herbeuses et broussailleuses...
Pas facile à voir et peu encline à se montrer à découvert... Heureusement, un chant puissant et mélodieux... Hormis ces performances vocales, ce n'est pas un oiseau spectaculaire...
Dès l'arrêt des chants, l'espèce devient quasiment invisible et seuls le hasard ou la chance m'ont permis quelques observations en août ou en septembre...